SIGNES GENERAUX DE DANGER chez l’enfant
Fièvre
Hypothermie
Convulsions
Vomissements
Diarrhée aigue
Déshydratation aigue
Crise d’asthme
Tétanos néo-natal
Méningite
Prématurité
Érythème fessier
Infections
neo-natales
Ictère du nouveau-né
n
SIGNES
GENERAUX DE DANGER
1.LA FIEVRE
C’est l’élévation de la température au dessus
de la normale de 38 à 42°C .
Elle peut être source d’inquiétude pour la
famille et à l’origine de complications graves.
2. LES VOMISSEMENTS
C’est quand un enfant ne garde rien dans son estomac, ni liquides, ni
médicaments pris oralement (tout ce qu’il consomme est rejeté.
Les vomissements peuvent être dûs à une maladie virale (la grippe) ou
bactérienne (gastrœntérite).
3.
LA LETHARGIE OU
PERTE DE CONSCIENCE
Un enfant est léthargique s’il n’est pas
éveille à l’alerte comme d’habitude; Il est endormi tout le temps et ne réagit
pas à ce qui se passe autour de lui.
Souvent l’enfant léthargique ne regarde pas sa
mère,il regarde le vide et il ne maîtrise pas ce qui se passe autour de lui.
Un enfant inconscient ne peut pas être
réveillé, il ne réagit ni quand on lui parle, ni quand on le secoue (il est en
coma).
4. LES CRISES CONVULSIVES
Ce sont des contractions soudaines et
involontaires des muscles.
Pendant les crises, les bras et les jambes de
l’enfant deviennent rigides,
L’enfant peut perdre conscience et ne pas
réagir aux instructions orales,les membres et le visage peuvent être animés des
mouvements spasmodiques.
n
5.LES PROBLEME
SRESPIRATOIRES
C’est le changement de la fréquence
respiratoire, soit le ralentissement (bradypnée) ou
l’accélération (polypnée) des mouvements respiratoires ; ou
tout simplement des difficultés à respirer.
n
6. Les
problèmes cardio-vasculaires
C’est un dysfonctionnement de l’appareil cardio-vasculaire, qui se
caractérise par une tachy ou bradycardie, plus autres signes associés tel
que : Pâleur, vertige...
La pesée
n
INTRODUCTION
n
Le poids étant la
mesure de croissance la plus sensible aux facteurs extérieurs.
Pour qu’il soit
utilisable dans la surveillance du développement de l’enfant, certaines
conditions sont à respecter :
n
I-
Recommandations pour une bonne pesée :
n
La pesée du
nourrisson sera faite à la même heure et au même moment par rapport à la tétée.
Le plus souvent l’enfant est pesé le matin, au moment de la toilette.
n
Utiliser la même
balance.
n
De préférence le nourrisson doit être pesé nu.
n
Le
développement du poids de l’enfant
n
AGE
|
POIDS EN KG
|
NAISSANCE
6 MOIS
1 AN
2 ANS
3 ANS
4 ANS
5 ANS
|
3-3.5
6-7
9-10
12-13
13-14
16-18
20
|
n
II-
Indications :
Examen systématique
.
Surveillance des
effets de certain traitement .
A la naissance .
En SMI pour
surveiller le développement pondéral des enfants de 0à5ans .
Enfants
hospitalisés .
n
III-
Préparation du matériel :
La balance – pèse bébé
Un décontaminant
(eau de Javel)
Une éponge
Un ligne de
l’enfant pour protéger le plateau
Nécessaire pour
mettre l’enfant au propre
n
IV-
Technique :
Désinfecter la balance et placer les curseurs à Zéro ,
Couvrir le plateau
du pèse bébé ,
Tarer la balance
avec précision ;
Vérifier les
chiffres du dernier poids
Installer l’enfant
sur la balance selon son âge, ses capacités motrices et le type de balance
utilisé, il peut-être :
-Soit en position couchée ,
-Soit en position assise ,
-Soit debout .
Peser l’enfant ,
Lire le poids ,
Noter le poids sur
la feuille de température ou carnet de santé et fiche de santé de croissance,
Comparer le chiffre
trouvé au poids précédent,
Rhabiller l’enfant,
remettre les curseurs de la balance à Zéro,
Désinfecter et
ranger la balance.
n La toise
n
I/
Définition :
n
La mensuration de la
taille consiste à mesurer la longueur du corps de l’enfant entre le sommet de
la tête et les pieds, le corps étant bien étendu.
n
Développement de la
taille de l’enfant
n
II/
Matériel :
n
Une toise ou mètre
ruban + 2 gros livres.
n
Un plan dur :
table.
n
Un linge de
protection.
n
Un aide.
n
Feuille de
température ou carnet de santé .
n
Nécessaire pour la
désinfection.
n
Nécessaire pour
mettre l’enfant au propre .
n
III/
Technique :
Avec la toise :
n
La toise est posée
horizontalement sur une table couverte d’une couche ou un drap,
n
Le bébé est placé
pieds nus sur la table, tête contre l’extrémité fixe de la toise,
n
Appuyer sur les
genoux pour étendre les jambes ,
n
Placer la planchette
mobile au niveau des pieds à angle droit ,
n
Lire la valeur de la
longueur au (mm) le plus proche,
n
Remettre l’enfant à
sa maman ,
n
Marquer ensuite le
chiffre sur la feuille de température ou le carnet de santé de l’enfant ,
n
Signaler au médecin
toute anomalie : lenteur, stagnation, accélération .
n
III/
Technique :
Avec le mètre- ruban :
n
Allonger le
nourrisson sur une table couverte d’un drap bien tendu, tête contre le mur ou
le livre,
n
Demander à l’aide de
maintenir l’enfant et lui étendre les jambes ,
n
Placer verticalement
le livre au niveau des pieds et de la tête perpendiculaire au plan de la table,
n
Repérer la taille
avec un crayon (tête pieds),
n
Retirer le
nourrisson,
n
Mesurer la distance
entre le mur et l’intérieur du plan vertical du livre,
n
Noter le résultat sur
le carnet ou la feuille de température et comparer avec le précédent,
n
Désinfection de la
toise et/ou le mètre ruban.
Mesure de
périmètre crânien
n
I/
Définition
n
C’est une technique
qui consiste à mesurer le pourtour de la boite crânienne par un mètre ruban en
passant par 2 points essentiels :
n
La base occipitale
et les 2 bosses frontales .
n
II/
Indications :
n
A la naissance.
n
Surveillance du
développement cérébrale chez l’enfant.
n
En cas de certaines
pathologies cérébrales ex : hydrocéphalie.
n
En cas de troubles
du développement du squelette.
n
III/ Chiffres
normaux :
Le périmètre crânien mesure :
n
Chez le
nouveau-né : 35 cm
,
n
Chez le nourrisson
de 6 mois : 43-44 cm
,
n
Chez le nourrisson
de 1 an : 46-47 cm
,
n
Chez l’enfant de 2
ans : 48-49 cm
,
L’accroissement se fait beaucoup plus
lentement ensuite :
n
A 4 ans, le
périmètre crânien est de 50-51
cm ,
n
A 10 ans, le
périmètre crânien est de 53 cm
.
n
IV/ Matériel
n
Mètre ruban .
n
Feuille de
température ou de surveillance .
n
Nécessaire pour
mettre l’enfant au propre .
n
V/ Technique
n
Mettre l’enfant en
position dorsale ou assise ,
n
Appliquer le mètre
ruban autour du crâne en passant par la base occipitale et les bosses frontales
,
n
Lire et noter la
valeur ,
n
Interpréter le
résultat,
Mesure de
périmètre thoracique
n
I/
Généralités :
Il existe un rapport entre la variation du
périmètre thoracique et du périmètre crânien :
n
A la
naissance : PC = PTH ,
n
Avant 6
mois : PC> PTH ,
n
A 6 mois
: PC = PTH ,
n
A 9 mois
: PC < PTH .
n
II/
Indications :
n
A la naissance ,
n
Enfant rachitique ,
n
Enfant
hypertrophique ,
n
Enfant présentant
des détresses respiratoires
n
III/
Technique :
n
Appliquer un mètre
ruban propre et désinfecté au tour du thorax de l’enfant en passent sous les
aisselles au niveau des mamelons ,
n
La mesure se prend
lorsque le thorax est en position de respiration intermédiaire c’est à dire au
cours d’une expiration ,
n
Lire la valeur ,
n
Noter sur la feuille
de température ,
n
Apprécier le
résultat .
La prise
du périmètre brachial
n
I/
Intérêt :
La prise du périmètre brachial renseigne sur
l’état nutritionnel de l’enfant .
n
Périmètre brachial
> 13,5 cm : indique un bon état
nutritionnel ,
n
Périmètre brachial
< 13,5 cm : indique un état de malnutrition ,
n
Périmètre brachial
< 12,5 cm : indique une malnutrition sévère .
n
II/ Matériel
n
Mètre ruban .
n
Feuille de
température .
n
Nécessaire pour
mettre l’enfant au propre .
n
III/Technique :
n
Mettre l’enfant en
position dorsale ,
n
Appliquer le mètre
ruban contre le bras étendu en passant par son milieu ,
n
Lire la valeur
trouvée ,
n
Noter et
interpréter .
Injection
intramusculaire
n
I/
Définition
n
C’est
l’introduction, sous pression à l’aide d’une seringue, d’une substance
médicamenteuse prescrite dans un muscle.
n
L’injection doit
être profonde en vérifiant que l’aiguille n’est pas dans un vaisseau.
n
II/
Indication :
n
Malade inconscient
non coopérant ou incapable d’avaler .
n
Absorption de longue
durée .
n
Éviter les effets
secondaires de la voie orale .
n
Les solutions
huileuses et les suspensions à effet retard .
n
III/ Lieu
d’injection
n
Chez le nourrisson, ou prématuré, la cuisse est
préférable à la fesse.
n
Muscles des fesses
n
Muscle de la cuisse
n
Muscle deltoïde
n
IV/
Matériel :
n
Seringue à usage
unique
n
Une ou deux
aiguilles
n
Médicaments
prescrits
n
Antiseptique
n
Tampons de coton
n
Haricot
n
Feuille de
température ou de surveillance
n
Plateau.
n
V/
Technique :
n
Préparer
l’injection,
n
Le mettre le malade
de préférence convenable
n
Aseptiser la peau
avec un antiseptique,
n
Pincer le muscle à
l’endroit choisi,
n
Tenir la seringue
perpendiculairement à la peau,
n
Faire pénétrer
l’aiguille rapidement et profondément : l’injection est faite en un seul
temps, ou bien en 2 temps
n
V/ Technique
(suite)
n
Aspirer pour
s’assurer qu’aucune veine n’a été piquée,
n
Injecter lentement
le médicament, tout en observant l’enfant,
n
Retirer l’aiguille
d’un coup sec, en maintenant la peau à l’aide du tampon de coton,
n
Réinstaller
confortablement le malade,
n
Noter le soin sur la
feuille de température ou de surveillance.
n
VI/ Incidents
et accidents :
n
Atteinte de nerf
sciatique
n
Erreurs de
médicaments : risque d’injecter un médicament non prescrit ou de dépasser
la dose prescrite.
n
Erreurs dans le mode
d’injection : injecter un produit en IM alors qu’il devrait être injecter
en IV peut provoquer une escarre (produits hypertonique) .
n
Mauvais choix du
point d’injection : douleur, sciatique voir même paralysie .
n
Abcès chauds, causés
par des fautes d’asepsie lors de la préparation du produit ou de l’injection
n
VI/ Incidents
et accidents(suite)
n
Abcès
stériles ; par mauvaise résorption du médicament (huileux).
n
Hématome : chez
les malades sous anticoagulants ou présentant hémopathies.
n
Réactions
allergiques .
n
Choc anaphylactique
.
n
Mort
Injection
sous-cutanée
n
I/
Définition :
n
C’est l’introduction
dans les tissus sous- cutanés de toute substance médicamenteuse prescrite .
n
L’injection sous
cutanée est administrée dans le but à effet lent.
n
II/
Indications :
n
Diabétique.
n
Vaccin antitétanique
.
n
Quelques médicaments anticoagulants : calciparine
.
n
III/ Lieu
d’injection
n
Face externe du bras
n
Face externe de la
cuisse
n
Zone externe de
l ’abdomen
n
omoplate
n
IV /
Matériel :
n
Seringue à usage
unique
n
Une ou deux aiguilles
n
Médicaments
prescrits
n
Antiseptique
n
Tampons de coton
n
Haricot
n
Feuille de
température ou de surveillance
n
Plateau .
n
V/
Technique :
n
Préparer l’injection
,
n
Choisir le lieu
d’injection ,
n
Aseptiser la peau,
n
Pincer la peau et
maintenir la seringue tangentiellement à la peau,
n
Piquer à la base du
pli obtenu,
n
V/
Technique (suite)
n
Injecter lentement
le médicament tout en parlant au malade s’il est un grand enfant, si non,
surveiller la réaction de l’enfant,
n
Retirer la seringue
d’un mouvement continu en maintenant la peau d’un tampon de coton,
n
Réinstaller l’enfant
malade confortablement,
n
Noter le soin.
n
En cas d’injection répétées, il est important de
varier chaque jours les lieux d’injection pour faciliter l’absorption correcte
des produits injectés.
Injection
intraveineuse
n
I/Définition
n
C’est l’introduction
des médicaments par voie veineuse, directement dans la circulation sanguine
n
II- Intérêt
Action rapide est précise:
¨
-Le médicament passe
directement dans la circulation sanguine
¨
-La dose injectée
est parfaitement connue
¨
- Administration de
médicaments très irritants (hypertoniques)
¨
-Possibilité
d’injection de grand volume
n
III/Indications
La voie intraveineuse est indiquée :
¨
-Dans le traitement d’urgence
exemple O.A.P.
¨
-Lorsque le médicament n’est pas
toléré par voie S/C ou I.M
n
IV/Matériel
n
Plateau
n
Seringue à usage
unique
n
1 aiguille.
n
Substance
médicamenteuse
n
Du sparadrap
n
Coton hydrophile
dans une cupule
n
Haricots
n
Paire de gants
n
Alcool à 70°
n
Garrot
n
Feuille de
température dossier carnet de soin…
n
Flacon contenant un
décontaminant (eau de javel 1/8)
n
V/Règle
générales :
n
Éviter les liquides
huileux : risque d’embolie graisseuse
n
Éviter d’injecter
l’air : risque d’embolie gazeuse
n
Injecter lentement
le médicament
n
Travailler aseptique
ment
n
VI/Lieu
d’injection
n
Les veines
superficielles les plus accessibles de la région
n
du pli du coude
n
De l’avant bras
n
Du dos de la main
n
VII/Technique
Injection dans une veine du pli du coude.
n
Mettre le garrot au
dessus du coude
n
Ne pas trop le
serrer : le pouls doit rester perceptible
n
Aseptiser la peau au
niveau du pli du coude
n
Purger la seringue
n
Repérer la veine à
ponctionner
n
Tendre la peau qui
recouvre la veine avec le pouce ;
n
Saisir la seringue,
le biseau de l’aiguille étant tourné vers le haut.
n
Appuyer l’aiguille
au centre de la veine à ponctionner à sa partie la plus saillante
n
Perforer la peau à angle aigu, puis la veine
n
Pousser l’aiguille
de 1 à 2 cm
n
Retirer le garrot
n
Aspirer , le sang de
temps en temps pour vérifier que l’aiguille est toujours dans la veine
n
Surveiller les
réactions du patient pendant l’injection
n
Poser à la fin de
l’injection un tampon de coton alcoolisé à la base de l’aiguille de le
maintenir en retirant celle-ci
n
Maintenir la pression sur la veine pendant quelques
minutes pour éviter l’écoulement sanguin
n
Mettre l’aiguille
dans le flacon décontaminant directement
après l’injection.
Je suis très ravi de vos publication car ça m'intéresse beaucoup
RépondreSupprimerJe suis très ravi de vos publication car ça m'intéresse beaucoup
RépondreSupprimerje suis très ravis de votre publication et je vous remercies
RépondreSupprimerje me suis vraiment trés ravi d'acquerrir ces connaissances de votre part
RépondreSupprimerMerci beaucoup votre soutien à travers vos articles
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