samedi 23 mars 2013

les signes genereaux de danger chez l'enfant



*  SIGNES GENERAUX DE DANGER chez l’enfant
*      Fièvre
*      Hypothermie
*      Convulsions
*      Vomissements
*      Diarrhée aigue
*      Déshydratation aigue
*      Crise d’asthme
*      Tétanos néo-natal
*      Méningite
*      Prématurité
*      Érythème fessier
*      Infections neo-natales
*      Ictère du nouveau-né
n       SIGNES GENERAUX DE DANGER
1.LA FIEVRE
C’est l’élévation de la température au dessus de la normale de 38 à 42°C.
Elle peut être source d’inquiétude pour la famille et à l’origine de complications graves.
2. LES VOMISSEMENTS
       C’est quand un enfant ne garde rien dans son estomac, ni liquides, ni médicaments pris oralement (tout ce qu’il consomme est rejeté.
      Les vomissements peuvent être dûs à une maladie virale (la grippe) ou bactérienne (gastrœntérite).
 3. LA LETHARGIE OU PERTE DE CONSCIENCE
Un enfant est léthargique s’il n’est pas éveille à l’alerte comme d’habitude; Il est endormi tout le temps et ne réagit pas à ce qui se passe autour de lui.
Souvent l’enfant léthargique ne regarde pas sa mère,il regarde le vide et il ne maîtrise pas ce qui se passe autour de lui.
    
Un enfant inconscient ne peut pas être réveillé, il ne réagit ni quand on lui parle, ni quand on le secoue (il est en coma).
4. LES CRISES CONVULSIVES
Ce sont des contractions soudaines et involontaires des muscles.
Pendant les crises, les bras et les jambes de l’enfant deviennent rigides,
L’enfant peut perdre conscience et ne pas réagir aux instructions orales,les membres et le visage peuvent être animés des mouvements spasmodiques.
n       5.LES PROBLEME SRESPIRATOIRES
C’est le changement de la fréquence respiratoire, soit le ralentissement (bradypnée) ou l’accélération (polypnée) des mouvements respiratoires ; ou tout simplement des difficultés à respirer.
n       6. Les problèmes cardio-vasculaires
       C’est un dysfonctionnement de l’appareil cardio-vasculaire, qui se caractérise par une tachy ou bradycardie, plus autres signes associés tel que : Pâleur, vertige...












La pesée
n       INTRODUCTION
n       Le poids étant la mesure de croissance la plus sensible aux facteurs extérieurs.
Pour qu’il soit utilisable dans la surveillance du développement de l’enfant, certaines conditions sont à respecter :
n       I- Recommandations pour une bonne pesée :
n       La pesée du nourrisson sera faite à la même heure et au même moment par rapport à la tétée. Le plus souvent l’enfant est pesé le matin, au moment de la toilette.
n       Utiliser la même balance.
n       De préférence  le nourrisson doit être pesé nu.
n       Le développement du poids de l’enfant
n        
AGE
POIDS EN KG
NAISSANCE
6 MOIS
1 AN
2 ANS
3 ANS
4 ANS
5 ANS
3-3.5
6-7
9-10
12-13
13-14
16-18
20

n       II- Indications :
Examen systématique .   
Surveillance des effets de certain traitement .
A la naissance .
En SMI pour surveiller le développement pondéral des enfants de 0à5ans .
Enfants hospitalisés .
n       III- Préparation du matériel :
La  balance – pèse bébé  
Un décontaminant (eau de Javel)
Une éponge
Un ligne de l’enfant pour protéger le plateau
Nécessaire pour mettre l’enfant au propre
n       IV- Technique  :
Désinfecter  la balance et placer les curseurs à Zéro ,
Couvrir le plateau du pèse bébé ,
Tarer la balance avec précision ;
Vérifier les chiffres du dernier poids
Installer l’enfant sur la balance selon son âge, ses capacités motrices et le type de balance utilisé, il peut-être :
-Soit en position couchée ,
-Soit en position assise ,
-Soit debout .
Peser l’enfant ,
Lire le poids ,
Noter le poids sur la feuille de température ou carnet de santé et fiche de santé de croissance,
Comparer le chiffre trouvé au poids précédent,
Rhabiller l’enfant, remettre les curseurs de la balance à Zéro,
Désinfecter et ranger la balance.



n   La toise
n       I/ Définition :
n       La mensuration de la taille consiste à mesurer la longueur du corps de l’enfant entre le sommet de la tête et les pieds, le corps étant bien étendu.
n       Développement de la taille de   l’enfant








n       II/ Matériel :
n       Une toise ou mètre ruban + 2 gros livres.
n       Un plan dur : table.
n       Un linge de protection.
n       Un aide.
n       Feuille de température ou carnet de santé .
n       Nécessaire pour la désinfection.
n       Nécessaire pour mettre l’enfant au propre .
n       III/ Technique :
Avec la toise :
n       La toise est posée horizontalement sur une table couverte d’une couche ou un drap,
n       Le bébé est placé pieds nus sur la table, tête contre l’extrémité fixe de la toise,
n       Appuyer sur les genoux pour étendre les jambes ,
n       Placer la planchette mobile au niveau des pieds à angle droit ,
n       Lire la valeur de la longueur au (mm) le plus proche,
n       Remettre l’enfant à sa maman ,
n       Marquer ensuite le chiffre sur la feuille de température ou le carnet de santé de l’enfant ,
n       Signaler au médecin toute anomalie : lenteur, stagnation, accélération .
n       III/ Technique :
Avec le mètre- ruban :
n       Allonger le nourrisson sur une table couverte d’un drap bien tendu, tête contre le mur ou le livre,
n       Demander à l’aide de maintenir l’enfant et lui étendre les jambes ,
n       Placer verticalement le livre au niveau des pieds et de la tête perpendiculaire au plan de la table,
n       Repérer la taille avec un crayon (tête pieds),
n       Retirer le nourrisson,
n       Mesurer la distance entre le mur et l’intérieur du plan vertical du livre,
n       Noter le résultat sur le carnet ou la feuille de température et comparer avec le précédent,
n       Désinfection de la toise et/ou le mètre ruban.











Mesure de périmètre crânien
n       I/ Définition 
n       C’est une technique qui consiste à mesurer le pourtour de la boite crânienne par un mètre ruban en passant par 2 points essentiels :
n       La base occipitale et les 2 bosses frontales .
n       II/ Indications :
n       A la naissance.
n       Surveillance du développement cérébrale chez l’enfant.
n       En cas de certaines pathologies cérébrales ex : hydrocéphalie.
n       En cas de troubles du développement du squelette.
n       III/ Chiffres normaux :
Le périmètre crânien mesure :
n       Chez le nouveau-né : 35 cm ,
n       Chez le nourrisson de 6 mois : 43-44 cm ,
n       Chez le nourrisson de 1 an : 46-47 cm ,
n       Chez l’enfant de 2 ans : 48-49 cm ,
L’accroissement se fait beaucoup plus lentement ensuite :
n       A 4 ans, le périmètre crânien est de 50-51 cm ,
n       A 10 ans, le périmètre crânien est de 53 cm .
n       IV/ Matériel
n       Mètre ruban .
n       Feuille de température ou de surveillance .
n       Nécessaire pour mettre l’enfant au propre .
n        V/ Technique
n       Mettre l’enfant en position dorsale ou assise ,
n       Appliquer le mètre ruban autour du crâne en passant par la base occipitale et les bosses frontales ,
n       Lire et noter la valeur ,
n       Interpréter le résultat,
Mesure de périmètre thoracique
n       I/ Généralités :
Il existe un rapport entre la variation du périmètre thoracique et du périmètre crânien :
n       A la naissance : PC = PTH ,
n       Avant 6 mois    : PC> PTH ,
n       A 6 mois                  : PC = PTH ,
n       A 9 mois                  : PC < PTH .
n       II/ Indications :
n       A la naissance ,
n       Enfant rachitique ,
n       Enfant hypertrophique ,
n       Enfant présentant des détresses respiratoires
n       III/ Technique :
n       Appliquer un mètre ruban propre et désinfecté au tour du thorax de l’enfant en passent sous les aisselles au niveau des mamelons ,        
n       La mesure se prend lorsque le thorax est en position de respiration intermédiaire c’est à dire au cours d’une expiration ,
n       Lire la valeur ,
n       Noter sur la feuille de température ,
n       Apprécier le résultat .
La prise du périmètre brachial
n       I/ Intérêt :
La prise du périmètre brachial renseigne sur l’état nutritionnel de l’enfant .
n       Périmètre brachial > 13,5  cm : indique un bon état nutritionnel ,
n       Périmètre brachial < 13,5 cm  : indique un état de malnutrition ,
n       Périmètre brachial < 12,5 cm  : indique une malnutrition sévère .
n       II/ Matériel
n       Mètre ruban .
n       Feuille de température .
n       Nécessaire pour mettre l’enfant au propre .
n       III/Technique :
n       Mettre l’enfant en position dorsale ,
n       Appliquer le mètre ruban contre le bras étendu en passant par son milieu ,
n       Lire la valeur trouvée ,
n       Noter et interpréter  .















Injection intramusculaire
n       I/ Définition 
n       C’est l’introduction, sous pression à l’aide d’une seringue, d’une substance médicamenteuse prescrite dans un muscle.
n       L’injection doit être profonde en vérifiant que l’aiguille n’est pas dans un vaisseau.
n       II/ Indication :
n       Malade inconscient non coopérant ou incapable d’avaler .
n       Absorption de longue durée .
n       Éviter les effets secondaires de la voie orale .
n       Les solutions huileuses et les suspensions à effet retard .
n       III/ Lieu d’injection 
n       Chez  le nourrisson, ou prématuré, la cuisse est préférable à la fesse.
n       Muscles des fesses
n       Muscle de la cuisse
n       Muscle deltoïde
n       IV/ Matériel :
n       Seringue à usage unique
n       Une ou deux aiguilles
n       Médicaments prescrits
n       Antiseptique
n       Tampons de coton
n       Haricot
n       Feuille de température ou de surveillance
n       Plateau.
n       V/ Technique :
n       Préparer l’injection,
n       Le mettre le malade de préférence convenable
n       Aseptiser la peau avec un antiseptique,
n       Pincer le muscle à l’endroit choisi,
n       Tenir la seringue perpendiculairement à la peau,
n       Faire pénétrer l’aiguille rapidement et profondément : l’injection est faite en un seul temps, ou bien en 2 temps
n       V/ Technique (suite)
n       Aspirer pour s’assurer qu’aucune veine n’a été piquée,
n       Injecter lentement le médicament, tout en observant l’enfant,
n       Retirer l’aiguille d’un coup sec, en maintenant la peau à l’aide du tampon de coton,
n       Réinstaller confortablement le malade,
n       Noter le soin sur la feuille de température ou de surveillance.
n       VI/ Incidents et accidents :
n       Atteinte de nerf sciatique
n       Erreurs de médicaments : risque d’injecter un médicament non prescrit ou de dépasser la dose prescrite.
n       Erreurs dans le mode d’injection : injecter un produit en IM alors qu’il devrait être injecter en IV peut provoquer une escarre (produits hypertonique) .
n       Mauvais choix du point d’injection : douleur, sciatique voir même paralysie .
n       Abcès chauds, causés par des fautes d’asepsie lors de la préparation du produit ou de l’injection
n       VI/ Incidents et accidents(suite)
n       Abcès stériles ; par mauvaise résorption du médicament (huileux).
n       Hématome : chez les malades sous anticoagulants ou présentant hémopathies.
n       Réactions allergiques .
n       Choc anaphylactique .
n       Mort
Injection sous-cutanée
n       I/ Définition :
n       C’est l’introduction dans les tissus sous- cutanés de toute substance médicamenteuse prescrite .
n       L’injection sous cutanée est administrée dans le but à effet lent.
n       II/ Indications :  
n       Diabétique.
n       Vaccin antitétanique .
n       Quelques  médicaments anticoagulants : calciparine .
n       III/ Lieu d’injection 
n       Face externe du bras
n       Face externe de la cuisse
n       Zone externe de l ’abdomen
n       omoplate
n        IV           / Matériel :
n       Seringue à usage unique
n       Une ou  deux aiguilles
n       Médicaments prescrits
n       Antiseptique
n       Tampons de coton
n       Haricot
n       Feuille de température ou de surveillance
n       Plateau .
n       V/ Technique :
n       Préparer l’injection ,
n       Choisir le lieu d’injection ,
n       Aseptiser la peau,
n       Pincer la peau et maintenir la seringue tangentiellement à la peau,
n       Piquer à la base du pli obtenu, 
n       V/ Technique (suite)
n       Injecter lentement le médicament tout en parlant au malade s’il est un grand enfant, si non, surveiller la réaction de l’enfant,
n       Retirer la seringue d’un mouvement continu en maintenant la peau d’un tampon de coton,
n       Réinstaller l’enfant malade confortablement,
n       Noter le soin.
n       En cas  d’injection répétées, il est important de varier chaque jours les lieux d’injection pour faciliter l’absorption correcte des produits injectés.
Injection intraveineuse
n       I/Définition
n       C’est l’introduction des médicaments par voie veineuse, directement dans la circulation sanguine
n       II- Intérêt
Action rapide est précise:
¨      -Le médicament passe directement dans la circulation sanguine
¨      -La dose injectée est parfaitement connue
¨      - Administration de médicaments très irritants (hypertoniques)
¨      -Possibilité d’injection de grand volume
n       III/Indications
La voie intraveineuse est indiquée :
¨                      -Dans le traitement d’urgence exemple O.A.P.
¨                      -Lorsque le médicament n’est pas toléré par voie S/C ou I.M
n       IV/Matériel
n       Plateau
n       Seringue à usage unique
n       1 aiguille.
n       Substance médicamenteuse
n       Du sparadrap
n       Coton hydrophile dans une cupule
n       Haricots               
n       Paire de gants
n       Alcool à 70°
n       Garrot
n       Feuille de température dossier carnet de soin…
n       Flacon contenant un décontaminant (eau  de javel 1/8)
n       V/Règle générales :
n       Éviter les liquides huileux : risque d’embolie graisseuse
n       Éviter d’injecter l’air : risque d’embolie gazeuse
n       Injecter lentement le médicament
n       Travailler aseptique ment
n       VI/Lieu d’injection
n       Les veines superficielles les plus accessibles de la région
n       du pli du coude
n       De l’avant bras
n       Du dos de la main
n       VII/Technique
Injection dans une veine du pli du coude.
n       Mettre le garrot au dessus du coude
n       Ne pas trop le serrer : le pouls doit rester perceptible
n       Aseptiser la peau au niveau du pli du coude
n       Purger la seringue
n       Repérer la veine à ponctionner
n       Tendre la peau qui recouvre la veine avec le pouce ;
n       Saisir la seringue, le biseau de l’aiguille étant tourné vers le haut.
n       Appuyer l’aiguille au centre de la veine à ponctionner à sa partie la plus saillante
n        Perforer la peau à angle aigu, puis la veine
n       Pousser l’aiguille de 1 à 2 cm
n       Retirer le garrot
n       Aspirer , le sang de temps en temps pour vérifier que l’aiguille est toujours dans la veine
n       Surveiller les réactions du patient pendant l’injection
n       Poser à la fin de l’injection un tampon de coton alcoolisé à la base de l’aiguille de le maintenir en retirant celle-ci
n       Maintenir la  pression sur la veine pendant quelques minutes pour éviter l’écoulement sanguin
n       Mettre l’aiguille dans le flacon décontaminant directement  après l’injection.

5 commentaires:

  1. Je suis très ravi de vos publication car ça m'intéresse beaucoup

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  2. Je suis très ravi de vos publication car ça m'intéresse beaucoup

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  3. je suis très ravis de votre publication et je vous remercies

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  4. je me suis vraiment trés ravi d'acquerrir ces connaissances de votre part

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  5. Merci beaucoup votre soutien à travers vos articles

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