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2. PROTOCOLES D’ANALGESIE PAR VOIE GENERALE :
|
2.1. PHARMACOLOGIE :
|
2.1.1. CLASSIFICATION DES ANTALGIQUES SELON L’OMS :
|
Les antalgiques sont classés en trois paliers par l’OMS, selon leur
puissance :
|
Ne sont représentés ici que les antalgiques utilisés couramment en
post-opératoire.
|
PALIER III
|
Opioïdes forts
|
Agonistes purs :
|
Chlorydrate : morphine inj
|
Sulfate : morphine PO
|
Agonistes-antagonistes :
|
Buprénorphine
|
Nabulphine
|
PALIER II
|
Antalgiques opioïdes faibles
|
Codéïne
|
Dextropropoxyphène
|
Tramadol
|
PALIER I
|
Antalgiques non morphiniques
|
AINS : kétoprofène, anti cox-2
|
Paracétamol, proparacétamol
|
Néfopam
|
7
|
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|
2.1.2. FICHES PHARMACOLOGIQUES DES ANTALGIQUES ET DU
|
PRINCIPAL ANTIDOTE DES MORPHINIQUES,
|
(1, 3)
|
PARACETAMOL
|
PROPACETAMOL ET PARACETAMOL INJECTABLE
|
ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS
|
ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS ANTI-COX-2
|
NEFOPAM
|
MORPHINE
|
DEXTROPROPOXyPHEchtlin
0582506
|
CODEINE
|
rin0TRAMADOL
|
NABULPHI NE
|
BUPRENORPHINE
|
NALOXONE
|
2.1.3. POSOLOGIE DES ANTALGIQUES (3)
|
Tableau n°3
|
2.1.4. PREPARATION DES ANTALGIQUES (1, 3)
|
Fiche protocole n°2
|
8
|
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|
DAFALGAN
|
gélule 500mg
|
®
|
PARACETAMOL
|
DAFALGAN
|
suppositoire 600mg
|
®
|
f1DOLIPRANE
|
cp sécable/eff/gél/sac 500mg
|
®
|
par voie orale ou rectale
|
DOLIPRANE
|
cp effervescent 1000mg
|
®
|
DOLIPRANE
|
suppositoire 1000mg
|
®
|
EFFERALGAN
|
cp sécable/eff 500mg
|
®
|
EFFERALGAN
|
cp effervescent 1000mg
|
®
|
PARACETAMOL
|
cp sécable/eff/gél/sac 500mg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgique appartenant au
|
palier I
|
de la classification de l'OMS.
|
Son mode d’action est essentiellement central, au niveau de la corne
postérieure de la moelle
|
épinière. Il a une
action antalgique et antipyrétique et n’a pas d'action anti-inflammatoire.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Vitesse de résorption
(t max):
|
- PO : 30 mn avec
la forme sirop, 1 à 2 h avec les comprimés,
|
- Par voie rectale
: 2 à 3 h.
|
Métabolisme
hépatique (sulfo et glycuroconjugaison)
|
Demi-vie
d'élimination : 2 à 3 h. Elimination urinaire des métabolites
|
INDICATIONS :
|
C’est un
antalgique de première intention.
|
Il peut être
administré seul ou en association avec d'autres antalgiques des paliers II ou
III ou
|
avec un AINS.
|
^hpgCONTRE-INDICATIONS
:
|
- Insuffisance
hépatique ;
|
- Allergie au
paracétamol (rare).
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Aucune
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION POUR LES VOIES ORALES ET
|
RECTALES :
|
Paracétamol
1000mg toutes les 6 heures
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
très rares
|
Réactions cutanées
allergiques très rares, thrombopénies allergiques exceptionnelles ;
|
Hépatotoxicité
possible à doses supra-thérapeutique en cas de jeûne, d’atteinte hépatique
|
préalable, chez
l’alcoolique ou en cas de déficit en glutathion synthétase.
|
Surdosage aigu
(dose >120mg/kg chez l’adulte en une prise) : cytolyse hépatique
apparaissant
|
dans les 24
premières heures et hypophosphorémie par atteinte tubulaire rénale
|
lavage
|
gastrique dans les
6 heures et administration d’acétylcystéïne (Mucomyst
|
®
|
) PO ou IV.
|
Concentration
plasmatique toxique :
|
150 µg/ml à H4 ou
|
40 µg/ml à H12.
|
9
|
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|
PRO-DAFALGAN
|
flacon 1000mg +
5ml solvant
|
PROPACETAMOL
|
®
|
ou 2000mg + 10 ml
solvant
|
MODE D’ACTION :
|
Prodrogue soluble
permettant son utilisation sous forme injectable,
|
hydrolysée dans
l’organisme en paracétamol actif.
|
pid|q91 g de propacétamol
libère par hydibère par hydrolyse 0,5
g de paracétamol.
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Propacétamol
|
2000mg
|
dilué dans
|
100 ml maximum
|
de NaCl 9%
|
ou de G5%
|
o
|
toutes les 6
heures
|
en
|
perfusion IV
|
de 10 à
|
15 mn maximum
|
.
|
Port de gants
obligatoire lors de la préparation et de l’administration du produit
|
car
|
risque d’eczéma de
contact et de réactions anaphylactiques graves lors de l’administration
|
ultérieure
éventuelle chez les soignants sensibilisés.
|
Le temps de
passage du produit ne doit pas dépasser 15 mn sinon il y a risque d’hydrolyse
en
|
paracétamol dans
le flacon.
|
Ne mélanger à
aucun autre médicament (risque d'incompatibilité).
|
Compte tenu de son
pic d’action maximal, il est préférable d’administrer la première dose 30
|
à 60 mn avant la
fin de l’intervention chirurgicale.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
(spécifiques à
l’utilisation parentérale)
|
Très rares :
flash, vertiges. Douleur veineuse à l'injection.
|
L’injection IM est
très douloureuse et donc contre-indiquée.
|
PERFALGAN
|
®
|
10 mg/ml
|
PARACETAMOL
|
Flacon de 100 ml =
1g de paracétamol
|
injectable
|
MODE D’ACTION :
|
Paracétamol
solubilisé, conditionné dans des flacons sous-vide, à
|
l’abris des
phénomènes d’hydrolyse et d’oxydation.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Paracétamol
|
1g
|
toutes les 6
heures
|
en
|
perfusion IV
|
de
|
15 mn
|
.
|
®
|
Le Perfalgan
|
est conditionné
dans un flacon de verre de 100 ml à bouchon trocardable prêt à
|
l’emploi. Cela
évite les risques et les inconvénients associés à la préparation du produit.
|
Les concentrations
maximales sont observées 15 mn après la perfusion.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
(spécifiques à
l’utilisation parentérale)
|
Douleur veineuse à
l'injection plus rare qu’avec le propacétamol.
|
10
|
Référentiel ADAAM
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|
Forme IV utilisée
en post-opératoire :
|
ANTI-INFLAMMATOIRES
|
Kétoprofène =
PROFENID
|
flacon 100mg
|
®
|
NON STEROIDIENS
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgiques
périphériques appartenant au
|
palier I
|
de la
|
classification de
l'OMS. Leurs effets antipyrétique, anti-inflammatoire, antalgique et
|
d'inhibition de
l'agrégation plaquettaire sont liés à l'inhibition de la cyclo-oxygénase qui
|
entraîne une
diminution de la synthèse des prostaglandines.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Résorption
digestive rapide et quasi complète.
|
Pour le
kétoprofène : vitesse de résorption (t max): PO : 1 à 2 h ; IM : 20 à 30 mn.
|
Leur forte liaison
aux protéines plasmatiques explique de nombreuses interactions
|
médicamenteuses.
|
Métabolisme
hépatique. Pas ou peu de métabolites actifs.
|
Leur élimination
est essentiellement rénale.
|
INDICATIONS :
|
Antalgique de
première intention en post-opératoire.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Ulcère
gastro-duodénal ou saignement digestif récent ;
|
Insuffisances
rénale ou hépatique sévères ;
|
Hypertension
portale ;
|
Antécédent
d'allergie aux AINS ou à l'aspirine ;
|
Grossesse ;
|
Allaitement.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Ils ne doivent être
associés ni entre eux ni avec l'aspirine.
|
Les AINS
augmentent la toxicité du
|
méthotrexate
|
(augmentation de
la concentration), l'effet
|
des
|
anticoagulants
|
, et l'action des
|
sulfamides
|
;
|
Ils réduisent
l'activité des
|
antihypertenseurs
|
, des
|
diurétiques
|
, et peuvent
inhiber l'action de
|
l'
|
interféron alpha
|
ainsi que des
|
stérilets
|
.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Pour le
kétoprofène IV :
|
PROFENID
|
®
|
1 ampoule
|
diluée
|
dans 100 à 150 ml
|
de NaCl 9%
|
ou de G5%
|
o
|
en IVL de 20mn
|
1 à 3 fois par
jour
|
pendant
|
48 heures maximum
|
.
|
11
|
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|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Ils sont rares
sauf les effets gastriques.
|
Digestifs
|
(10%): nausées,
gastralgies, vomissements, dyspepsie, diarrhée, hémorragie
|
occulte, plus
rarement ulcère gastro-duodénal, perforation et hémorragie digestive patente,
|
colites, rectites
;
|
Allergiques
|
: prurit, éruption
cutanée, œdème de Quincke, asthme, voire choc
|
anaphylactique,
exceptionnellement syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson ;
|
photosensibilisation
;
|
Neurologiques
|
(très rares) :
céphalées, vertiges, acouphènes, troubles visuels bénins,
|
somnolence,
asthénie, insomnie ;
|
Insuffisance
rénale
|
par néphrite
interstitielle, nécrose tubulaire ou glomérulonéphrite.
|
Ces risques
apparaissent surtout en cas de surdosage, de déshydratation,
|
d'hypovolémie,
d'insuffisance cardiaque, d'ascite et d'association aux diurétiques
|
;
|
rétention
hydrosodée, œdèmes ; cystite médicamenteuse ;
|
Hématologiques
|
: agranulocytose,
aplasie médullaire, thrombopénie, anémie
|
hémolytique, œdème
angioneurotique plaquettaire (inhibition fonctionnelle, allongement
|
modéré du temps de
saignement) ;
|
Cytolyse
|
hépatique,
exceptionnellement hépatite immuno-allergique.
|
Célécoxib =
CELEBREX
|
gélule 100 mg, 200
mg
|
®
|
ANTI-INFLAMMATOIRES
|
Rofécoxib = VIOXX
|
cp 12,5 mg, 25 mg
|
®
|
NON STEROIDIENS
|
VIOXX
|
suspension buvable
12,5 mg/5 ml
|
®
|
INHIBITEURS DES
COX-2
|
ou 25 mg/5 ml
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgiques
périphériques appartenant au palier I de la
|
classification de
l'OMS. Anti-inflammatoires non stéroïdiens inhibant sélectivement la cyclo-
|
oxygénase-2 ayant
des effets antalgique, anti-inflammatoire et antipyrétique, mais sans effet
|
antiagrégant et
entraînant moins d’épisodes de toxicité gastro-intestinale sévère que les
AINS
|
non sélectifs.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Les inhibiteurs
des cox-2 sont bien absorbés, et les
|
concentrations
plasmatiques maximales sont atteintes en 2 à 4 h. La prise avec la nourriture
|
retarde
l’absorption d’environ 1 h. La liaison aux protéines plasmatiques est
supérieure à
|
85%.
|
Métabolisme
hépatique. Pas ou peu de métabolites actifs.
|
Leur élimination
est essentiellement rénale.
|
Demi-vie
d’élimination de 17h pour le rofécoxib et de 8 à 12h pour le célécoxib.
|
INDICATIONS :
|
Ils ont été
initialement utilisés comme antalgiques dans l’arthrose ou la
|
polyarthrite
rhumatoïde. Par extension on les utilise en post-opératoire.
|
12
|
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|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Ulcère
gastro-duodénal en évolution ou saignement digestif;
|
Maladie
inflammatoire de l’intestin ;
|
Insuffisance
hépatique modérée ou sévère ;
|
Insuffisance
rénale sévère ;
|
Insuffisance
cardiaque congestive sévère ;
|
Antécédent
d'hypersensibilité aux AINS ou à l'aspirine ;
|
Grossesse ;
Allaitement ; Enfants.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Associations
déconseillées : autres AINS, salicylés à forte dose, anticoagulants, lithium,
|
méthotrexate,
stérilets ;
|
Associations à
surveiller : antihypertenseurs, corticoïdes, diurétiques, rifampicine ;
|
Association
possible avec l’aspirine utilisée à faible dose pour son effet antiagrégant
|
plaquettaire.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
CELEBREX
|
®
|
200 mg par jour en
1 ou 2 prises puis si besoin 200 mg 2
fois par jour.
|
®
|
VIOXX
|
12,5 mg par jour
en 1 prise puis si besoin 25 mg par jour en 1 prise.
|
Ne pas dépasser
200 mg de célécoxib ou 12,5 mg de rofécoxib en cas d’insuffisance
|
hépatique légère
et en traitement initial chez le sujet âgé.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Fréquents
|
(de 1 à 10%):
dyspepsie, nausées, gastralgies, douleur abdominale, diarrhée,
|
oedèmes, rétention
liquidienne, HTA, étourdissements, céphalées, prurit, élévation des
|
transaminases,
diminution de l’hématocrite.
|
Peu fréquents
|
(< 1%) :
somnolence, asthénie, insomnie, ballonnement abdominal,
|
constipation,
vomissements, reflux acide, ulcérations buccales, oesophagiennes,
|
duodénales ou
gastriques, vertiges, acouphènes, crampes musculaires, prise de poids,
|
dépression,
diminution de l’acuité intellectuelle, réactions allergiques (dyspnée, rashs
|
cutanés, dermite
atopique), élévation de l’urémie et de la créatininémie, des phosphatases
|
alcalines,
diminution de l’hémoglobinémie et des leucocytes, protéinurie.
|
13
|
Référentiel ADAAM
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|
NEFOPAM
|
ACUPAN
|
ampoule 20mg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgique non
morphinique d’action centrale appartenant au
|
palier I
|
de la
classification de l'OMS.
|
Il
|
active les voies
monoaminergiques descendantes inhibitrices de la douleur, principalement
|
au niveau
supra-spinal. Il ne se fixe pas de façon significative sur les récepteurs
|
morphiniques. Il
possède des propriétés anticholinergiques faibles, mais pas d’effet
|
dépresseur
respiratoire ou toxicomanogène et ne ralentit pas le transit intestinal.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Il est efficace en
15 à 30 mn et pendant 3 à 6 h par voie
|
IM. Son
élimination est essentiellement rénale, en majeure partie sous forme de
métabolites.
|
INDICATIONS :
|
L’utilisation en 1
|
intention d’ACUPAN
permet de réduire de 30 % la
|
ère
|
dose de mor phine
des 24 premières heures post opératoires.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Enfants de moins
de 15 ans ; Convulsions ou antécédents
|
de troubles
convulsifs ; Troubles urétro-prostatiques ; Glaucome.
|
Utiliser avec
prudence en cas d’insuffisance hépatique ou rénale.
|
Utilisation
déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante, en l'absence d'études
cliniques.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Association à
éviter :
|
sympathomimétiques
ou anticholinergiques (majoration des effets indésirables).
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
ne pas dépasser 6
ampoules par jour
|
Administrer
toujours chez un sujet couché.
|
®
|
20 mg d’ACUPAN
|
ont une efficacité
analgésique comparable à celle de 6 à 12 mg de
|
morphine.
|
En IVL : ACUPAN
|
®
|
1 ampoule dans 100
ml en 15 minutes MINIMUM
|
*
|
renouvelable
|
toutes les 4 à 6
heures
|
si nécessaire.
|
* soit un débit
MAXIMAL de 30 gouttes toutes les 15 secondes.
|
®
|
A
|
4 à 6 ampoules par
24 h
|
.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Injection IM
douloureuse ;
|
Sueurs,
somnolence, nausées avec ou sans vomissements ;
|
Effets
atropiniques : Sécheresse buccale, tachycardie, palpitations, vertiges, rétention
d’urine,
|
excitabilité, irritabilité.
|
14
|
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|
Chlorydrate de
morphine MORPHINE INJECTABLE
|
®
|
ampoules 10mg/1ml,
20mg/1ml, 50mg/5ml, 100mg/5ml,
|
MORPHINE
|
200mg/10ml,
400mg/10ml
|
Sulfate de
morphine ACTISKENAN
|
gélule 5, 10, 20,
30 mg
|
®
|
SKENAN LP
|
gélule 10, 30, 60,
100, 200 mg
|
®
|
MOSCONTIN LP
|
cp 10, 30, 60,
100, 200 mg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgique
morphinique majeur de référence appartenant au
|
palier
|
III
|
de la
classification de l'OMS. Action au niveau du système nerveux central et
périphérique
|
par liaison au
niveau des récepteurs morphiniques : agonistes mu et kappa.
|
Son
|
effet antalgique
|
est
|
dose-dépendant et
sans plafonnement
|
.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Délai d'action
inférieur ou égal à 5 mn après injection IV,
|
45 à 90 mn en SC,
20 à 60 mn pour l’ACTISKENAN
|
, et 1 à 2 h pour
les formes LP.
|
®
|
Durée d’action : 4
à 5 h par voie parentérale et pour l’ACTISKENAN
|
, et 12 h pour les
|
®
|
formes LP.
|
Métabolisme en dérivés
glycuroconjugués,
|
Elimination
urinaire (>90%) réduite en cas d’insuffisance rénale.
|
INDICATIONS :
|
Douleurs intenses
: la voie IV permet une action rapide.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Insuffisance
respiratoire, insuffisance hépato-cellulaire
|
sévère, syndrome
abdominal aigu avant examen et avis chirurgical, traumatismes crâniens,
|
hypertension
intracrânienne, états convulsifs, intoxication alcoolique aiguë, delirium
tremens,
|
allergie connue
aux différents produits, état hémodynamique précaire.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
®
|
Ne pas associer à
d'autres morphiniques en particulier à la nalbuphine (Nubain
|
).
|
La morphine IV
peut par contre s'employer immédiatement après le Nubain
|
®
|
si celui-ci s'est
|
®
|
révélé
insuffisamment efficace ; remplacer la morphine par du Nubain
|
est inefficace et
|
contre-indiqué.
|
Ne pas associer
aux IMAO et à la naltrexone (Révia
|
®
|
).
|
Potentialisation
des effets sédatifs et dépresseurs respiratoires des benzodiazépines, des
|
neuroleptiques et
des antidépresseurs. L'association avec les benzodiazépines IV est
|
conseillée
seulement si une surveillance intensive est possible.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Nausées,
vomissements, constipation à partir de 24 heures d'utilisation. Rétention
urinaire.
|
Dépression
respiratoire : en cas de surdosage seulement.
|
Sédation : la
somnolence excessive (patient difficilement réveillable) est un signe de
|
surdosage mais une
somnolence s'installe souvent dès que le malade est soulagé (récupération
|
de la dette de
sommeil) :
|
le patient doit
toujours rester éveillable
|
.
|
Manifestations
dysphoriques (sujets âgés), confusion mentale, vertiges, augmentation de la
|
pression
intra-crânienne. Prurit. Myosis.
|
Possibilité de
ralentissement de la fréquence cardiaque et de diminution de la pression
|
artérielle,
surtout si leur augmentation était liée à la douleur aiguë.
|
15
|
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|
SURDOSAGE :
|
Tant que la
douleur persiste, un surdosage est improbable
|
.
|
La
|
somnolence
excessive
|
(patient
difficilement réveillable) précède toujours la
|
bradypnée
|
et
|
la
|
désaturation en
oxygène
|
. Stimuler le
patient, au besoin le ventiler au masque en oxygène
|
®
|
pur et injecter la
naloxone (Narcan
|
) (voir le
chapitre Naloxone) ; surveiller le patient :
|
reprendre le
traitement morphinique à posologie moindre dès que la douleur réapparaît.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Par voie
parentérale : Ramener la morphine à une concentration de 1 mg/ml en diluant
|
l’ampoule avec la
quantité adéquate de NaCl 9%
|
o.
|
La dose efficace
est recherchée par "titration" :
|
3 mg
|
de morphine en IVL
|
toutes les 10 mn
|
jusqu’à
l’obtention d’une analgésie satisfaisante
|
(EVA <
|
La dose titrée ne
doit pas dépasser 15 à 20 mg selon l’état physiologique du patient.
|
2/3 de la dose
efficace obtenue est administrée en SC 3h après,
|
puis ½ dose toutes
les 4 heures.
|
Voies
d'administration :
|
Il est indiqué sur
l’ampoule : "voie sous-cutanée" mais elle s'administre aussi par
voie intra-
|
veineuse.
|
Sous-cutanée : en
urgence, à défaut de voie veineuse mais l’injection est douloureuse ;
|
"Mini-perfusion"
de 10 minutes ou IV très lente (5 minutes) toutes les 4 heures ;
|
Intraveineuse
continue à la pompe ;
|
Intraveineuse par
pompe programmable (analgésie auto-contrôlée ou PCA) ;
|
Pas
|
d'intraveineuse
rapide (risque d’apnée), ni d'intramusculaire.
|
Pour la voie péri
médullaire, utiliser exclusivement la morphine sans conservateur.
|
Par voie orale :
|
Posologie initiale
de
|
1 mg/kg/24h
|
à adapter à
l’évolution de la douleur.
|
ACTISKENAN
|
1 gélule toutes
les 4 heures.
|
®
|
Morphine orale LP
1 prise toutes les 12 heures.
|
En cas
d’inefficacité par voie orale (appréciée après 2 demies-vies soit 8 h) :
augmenter de
|
50% la dose par
prise jusqu’à la posologie efficace qui est très variable selon les sujets.
|
En cas de
difficulté d’ingestion, les gélules peuvent être ouvertes et mélangées à un
aliment
|
liquide ou
semi-solide sans les écraser.
|
Diminuer les doses
ou augmenter les intervalles entre les prises ou injections si insuffisance
|
hépatique ou
rénale (pas de perfusion continue dans ce cas).
|
Ne pas utiliser
après
|
(dépression
respiratoire du nouveau-né).
|
MORPHINE IV
|
SURVEILLANCE
ETROITE
|
Utilisation
systématique d'une échelle d'évaluation de la douleur pour suivre l'évolution
|
sous traitement et
adapter la posologie.
|
16
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
DI-ANTALVIC
|
DIALGIREX
|
®
|
®
|
DEXTROPROPOXYPHENE
|
DEXTROPROPOXYPHENE-
|
PARACETAMOL
|
®
|
gélule 30 mg + 400
mg de paracétamol
|
MODE D’ACTION :
|
Dérivé morphinique
de synthèse (proche de la méthadone)
|
appartenant au
|
palier II
|
de la
classification de l'OMS. C'est un morphinique faible dont la
|
puissance d'action
antalgique est de l'ordre de 1/5è à 1/10è de celle de la morphine.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Grande variabilité
inter-individuelle.
|
Absorption rapide.
Effet de premier passage hépatique avec extraction importante rendant la
|
biodisponibilité
faible. Action PO en 1 à 2 h et pendant 4 h. Demi-vie plasmatique variable de
|
3 à 16 heures
selon les individus. La concentration plasmatique à l'état d'équilibre (au 3è
jour)
|
est trois fois
celle obtenue après une prise unique. Transformation par le foie en
|
norpropoxyphène
(hépatotoxique en cas d’accumulation). Elimination rénale.
|
INDICATIONS :
|
Douleur
d'intensité moyenne. Le plus souvent prescrit en association
|
avec le
paracétamol (potentialisation des effets antalgiques).
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Allergie connue au
dextropropoxyphène.
|
Insuffisances
hépatique ou rénale. En cas de risque suicidaire. Grossesse et allaitement.
|
Celles du
paracétamol si il est associé.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Augmentation des
concentrations plasmatiques de la carbamazépine et du phénobarbital par
|
inhibition de leur
métabolisme hépatique.
|
Potentialisation
des effets sédatifs de tous les dépresseurs du système nerveux central.
|
Associations
contre-indiquées : agonistes-antagonistes morphiniques
|
.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Nausées,
vomissements, constipation : rares. Allergie rare.
|
Hypoglycémie
exceptionnelle, en cas de jeûne. Jamais de dépression respiratoire aux doses
|
usuelles. Pas de
propriétés toxicomanogènes aux doses thérapeutiques.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION
|
Attention : Marge
thérapeutique étroite.
|
Dextropropoxyphène
30 mg + paracétamol 400 mg :
|
2 gélules trois
fois par jour aux repas
|
.
|
SURDOSAGE :
|
A partir de
|
10 mg/kg
|
, il apparaît
d’abord une
|
somnolence
|
et une
|
constipation
|
. En cas de
surdosage important (tentative de suicide ou ingestion accidentelle) :
|
convulsions
|
,
|
hallucinations
|
,
|
confusion
|
mentale,
|
arrêt cardiaque
|
possible dès la
quinzième
|
minute, précédant
la
|
dépression
respiratoire
|
classique des
morphiniques.
|
Dose léthale : 15
mg/kg
|
. Le métabolite
(norpropoxyphène) a une demi-vie très longue et est
|
®
|
cardiotoxique.
|
L'antidote est
|
)
|
.
|
17
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
EFFERALGAN-CODEINE
|
cp séc eff 30 mg
|
®
|
+ paracétamol
500mg
|
CODEINE
|
DAFALGAN CODEINE
|
cp séc 30 mg +
|
®
|
paracétamol 500 mg
|
CODOLIPRANE
|
cp séc 20 mg +
|
®
|
paracétamol 400 mg
|
MODE D’ACTION :
|
Alcaloïde dérivé
de la morphine, appartenant au
|
palier II
|
de la
|
classification de
l'OMS. Elle se fixe sur les mêmes récepteurs que ceux de la morphine
|
(agoniste des
récepteurs µ), mais avec une faible affinité (dix fois moins puissante).
|
Action antalgique
et antitussive, avec tous les effets indésirables des morphiniques.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Biodisponibilité
per os = 60 % ; peu de variation
inter-individuelle.
|
Elle est métabolisée
par le foie et ses métabolites excrétés par les urines ; 10 % de la codéine
|
est déméthylée en
morphine. La codéine est inefficace chez 10 % des sujets (absence de
|
transformation
métabolique par absence de l'enzyme nécessaire).
|
Efficacité à
partir de la 20ème minute, maximale après 60 à 120 min, et pendant 4 à 5 h.
|
INDICATIONS :
|
Douleur
d'intensité moyenne. Le plus souvent prescrit en association
|
avec le
paracétamol (potentialisation des effets antalgiques).
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Allergie à la
codéine. Trouble respiratoire, neurologique
|
ou hémodynamique.
Syndrome abdominal aigu d’étiologie non déterminée.
|
Celles du
paracétamol si association.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Avec les
benzodiazépines, les neuroleptiques, les anti-histaminiques : majoration des
effets
|
indésirables, en
particulier de la sédation et de la dépression respiratoire.
|
Association
contre-indiquée avec les autres morphiniques
|
.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Ceux de la
morphine, à un moindre degré : somnolence, constipation, nausées,
vomissements.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Première prise de
Codéïne
|
1 mg/kg
|
per os
|
puis 0,5 à 1 mg/kg
toutes les 6 à 8 heures
|
,
|
sans jamais dépasser
5 mg/kg/24 h
|
.
|
Associer au paracétamol
pour potentialiser l'effet analgésique.
|
Adapter la
posologie à la douleur, pour atteindre progressivement la dose maximale.
|
Prévenir la
constipation.
|
SURDOSAGE (
|
Codéine >
2mg/kg/prise)
|
:
|
Somnolence
|
importante,
|
myosis
|
,
|
dépression
|
respiratoire
|
assistance
respiratoire et administration de l'antagoniste : la
|
naloxone
|
(cf.
|
fiche naloxone) et
N-acétylcystéine si intoxication au paracétamol.
|
18
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
CONTRAMAL
|
TOPALGIC
|
gélule 50 mg
|
®
|
®
|
TRAMADOL
|
TRAMADOL
|
gélule 50 mg, cp
eff 50 mg
|
®
|
CONTRAMAL
|
TOPALGIC
|
TRAMADOL
|
LP
|
®
|
®
|
®
|
cp ou gélule 100,
150, ou 200 mg
|
CONTRAMAL
|
TOPALGIC
|
ZAMUDOL
|
®
|
®
|
®
|
amp 2ml = 100mg
|
MODE D’ACTION :
|
Analgésique
morphinique mineur appartenant au
|
palier II
|
de la
|
classification de
l'OMS. Action par fixation sur les récepteurs mu et par inhibition du
|
recaptage de la
noradrénaline et de la sérotonine.
|
Effets dépresseur
respiratoire et toxicomanogène plus faibles que la morphine.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Pic sérique à 2
heures par voie orale.
|
Métabolisme
hépatique, élimination rénale, demi-vie de 5 à 7 h,
|
Passage
transplacentaire et dans le lait maternel.
|
INDICATIONS :
|
Douleurs modérées
à intenses de l'adulte.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Hypersensibilité
connue au Tramadol ou aux opiacés.
|
Intoxication aiguë
ou surdosage avec des produits dépresseurs du système nerveux central
|
(alcool,
hypnotiques, autres analgésiques). Traitement simultané ou récent (arrêt
inférieur à
|
15j) par les IMAO.
Epilepsie non contrôlée par un traitement.
|
Insuffisance
respiratoire sévère. Insuffisance hépato-cellulaire grave. Grossesse,
allaitement.
|
A utiliser avec
précaution chez des malades présentant une hypertension intracrânienne.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Associations
contre-indiquées: IMAO sélectifs ou non, morphiniques agonistes-
|
antagonistes
|
.
|
Associations
déconseillées: médicaments abaissant le seuil épileptogène (antidépresseurs,
|
neuroleptiques,
analgésiques centraux et locaux), carbamazépine et autres inducteurs
|
enzymatiques,
alcool.
|
Associations à
prendre en compte: autres dépresseurs du SNC ; AVK et digoxine (risque de
|
surdosage de ces
produits).
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Réaction
anaphylactique à type d'urticaire, œdème de Quincke, bronchospasme, choc
|
anaphylactique.
|
Convulsions chez
des patients présentant un facteur de risque.
|
Effets
indésirables des opioïdes: nausées, vomissements, somnolence, céphalées,
vertiges,
|
hypersudation,
sécheresse buccale, constipation en cas de prise prolongée, plus rarement
|
douleurs
abdominales, rash, asthénie, euphorie, troubles mineurs de la vision,
possibilité de
|
dépression
respiratoire chez des sujets à risque et notamment en cas de posologie
quotidienne
|
élevée
(>400mg/j). Risque de dépendance si utilisation prolongée.
|
19
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Par voie
intra-veineuse :
|
Traitement
d’attaque : Tramadol 50 à 100 mg IVL puis si besoin 50 mg toutes les 10 à 20
mn
|
sans dépasser une
dose totale de 250 mg durant la première heure.
|
Traitement
d’entretien : 50 à 100 mg toutes les 4 à 6 heures sans dépasser une dose
totale
|
quotidienne de 600
mg.
|
Par voie orale : à
privilégier dès qu’elle est possible
|
Tramadol 50 à 100
mg toutes les 4 à 6 h puis,
|
Tramadol LP entre
100 et 200 mg toutes les 12 h
|
Ne pas dépasser
400mg par 24 heures.
|
En raison de la
possibilité de survenue d'hypotension, de défaillance respiratoire et de choc
|
anaphylactique,
l'administration de tramadol nécessite une surveillance médicale étroite.
|
Chez le sujet âgé:
augmenter l'intervalle entre les doses.
|
Chez l'insuffisant
hépatique: réduire la dose unitaire de moitié ou augmenter l'intervalle entre
|
les doses à 12h.
|
Chez l'insuffisant
rénale sévère
|
(clairance de la
créatinine<30ml/mn
|
): augmenter
l'intervalle
|
entre les doses à
12h. A éviter si clairance de la créatinine<10ml/mn.
|
SURDOSAGE :
|
Signes cliniques:
myosis, vomissements, collapsus cardio-vasculaire, dépression respiratoire,
|
coma et convulsions.
|
Naloxone
|
= NARCAN
|
®
|
si dépression
respiratoire.
|
20
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
NALBUPHINE
|
NUBAIN
|
ampoules 2 ml = 20
mg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Antalgique
morphinique semi-synthétique
|
agoniste-antagoniste
|
appartenant au
|
palier III
|
de la
classification de l'OMS. Il est utilisé pour ses actions
|
agonistes.
|
La nalbuphine est
agoniste kappa à faible dose, antagoniste mu partiel à dose plus élevée, ce
|
qui explique l'
|
effet plafond
|
. Cet effet
antagoniste a pour inconvénient de limiter l'analgésie et
|
pour avantage de
limiter la dépression respiratoire. Il apparaît à partir de 0,3 à 0,5
mg/kg/dose.
|
Les actions
agonistes peuvent se démasquer si on remplace la morphine par de la nalbuphine,
|
ce qui est
contre-indiqué.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Délai d'action
: 2 à 3 min en IV, 5 à 10 min en SC,
15 à 20 min en IR.
|
Concentration
plasmatique maximum en 30 min par voie SC. Durée d'action : 2 h 30 à 4 h.
|
Le métabolisme est
hépatique par glycuronoconjugaison et l'élimination se fait par la bile.
|
INDICATIONS :
|
Douleur modérée à
sévère.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Syndrome abdominal
aigu avant examen et avis chirurgical.
|
Atteinte
neurologique, atteinte respiratoire, état hémodynamique précaire.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Potentialisation
des effets sédatifs et dépresseurs respiratoires des benzodiazépines,
|
neuroleptiques,
antidépresseurs. L'association avec les benzodiazépines IV est conseillée
|
seulement si une
surveillance intensive est possible.
|
L'utilisation de
nalbuphine ne contre-indique pas l'emploi de morphiniques agonistes
|
(morphine,
fentanyl...) ultérieurement, même sans délai si l’analgésie est insuffisante.
Par
|
®
|
contre, le Nubain
|
utilisé après la
morphine est inefficace et annule les effets de celle-ci.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Sédation rare,
possible surtout si l'injection est rapide. Dysphorie et hallucinations qui
sont
|
d'autant plus
importantes que l'injection a été rapide. En cas d'utilisation discontinue
répétée,
|
on peut rencontrer
une appétence des adolescents pour le produit. Le mode d'administration
|
en perfusion
continue évite le sentiment de "planer" mais si cela se produit,
abandonner la
|
nalbuphine et
recourir à la morphine, moins hallucinogène.
|
Nausées,
vomissements. Rétention urinaire rare mais possible. Myosis.
|
Dépression
respiratoire exceptionnelle aux doses conseillées.
|
Peu d'action sur
le système cardio-vasculaire.
|
Douleur au point
d'administration.
|
21
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
SURDOSAGE :
|
Quand l'effet
plafond est atteint,
|
somnolence
|
excessive, en
principe pas
|
de dépression
respiratoire. Utiliser si besoin la naloxone (cf. fiche naloxone).
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Dose
équi-analgésique : 0,3 mg/kg de nalbuphine correspondent à 0,15 mg/kg de morphine.
|
IV lent :
Nalbuphine
|
0,2 à 0,3 mg/kg en
10 à 15 minutes toutes les 4 à 6 heures
|
.
|
Jamais d'injection
IV rapide.
|
IV continue :
Nabulphine 0,8 à 1,2 mg/kg par 24 heures.
|
SC : Nalbuphine
0,2 à 0,3 mg/kg toutes les 4 à 6 heures, en attendant la pose d’une VVP car
|
douleur au point
d'injection.
|
Intrarectal :
Nalbuphine 0,3 à 0,4 mg/kg toutes les 4 à 6 heures.
|
L'efficacité
clinique de cette voie est reconnue : de nombreuses équipes l'emploient aux
|
urgences ;
cependant, nous ne disposons pas encore d'études pharmacocinétiques, ni
|
d'efficacité.
|
La voie
intramusculaire est déconseillée.
|
SURVEILLANCE :
|
L'emploi de Nubain
|
®
|
impose une
surveillance de la conscience et une évaluation régulière de
|
la douleur pour
adapter la posologie et passer à la morphine si l'analgésie est insuffisante.
|
22
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
TEMGESIC
|
ampoules 1 ml =
0,3 mg
|
BUPRENORPHINE
|
®
|
TEMGESIC
|
cp sublingual 0,2
mg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Analgésique
morphinomimétique de synthèse
|
agoniste-
|
antagoniste
|
appartenant au
|
palier III
|
de la
classification de l'OMS.
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Voie IV: délai 2 à
5 mn, pic à 60 mn, durée totale 6h à 8h.
|
SC, IM: délai 5 à
10 mn, pic à 90 mn, durée totale 6 à 8h.
|
Sublingual: délai
15 à 30 mn, pic à 2h, durée totale 8 à 12h.
|
Métabolisme
hépatique à 70% ë métabolites inactifs. Par voie sublinguale: pas d'effet de
|
premier passage
hépatique (inactif par voie orale).
|
Elimination :
fécale 70% sous forme inchangée, 30% rénale.
|
INDICATIONS :
|
Douleur modérée à
sévère.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Insuffisance
respiratoire ; Insuffisance hépatique ;
|
Grossesse et
allaitement.
|
INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES :
|
Potentialisation
des effets dépresseurs respiratoires des benzodiazépines, des neuroleptiques
et
|
des barbituriques.
|
IMAO : risque
d’encéphalite.
|
Association
contre-indiquée avec les autres morphiniques (diminution de leur effet
antalgique
|
et risque de
syndrome de sevrage chez les sujets dépendants aux opiacés).
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Somnolence (10%),
parfois effet dysphorique. Faible pouvoir toxicomanogène.
|
Dépression respiratoire
lente mais prolongée et difficile à antagoniser en utilisation post-
|
opératoire.
Diminution de la pression artérielle systolique et de la fréquence cardiaque
à partir
|
µ
|
de 3 à 4
|
g/kg en IV.
Vasodilatation cutanée importante.
|
Nausées,
Vomissements + + +. Ralentissement du transit chez la personne âgée.
|
Rétention d’urine
possible. Myosis.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
0,3 mg de
buprénorphine en IM correspondent à 10 mg de morphine SC.
|
IM, IV et SC :
Buprénorphine 4 à 6
|
µ
|
g/kg toutes les 6
à 8h soit en général
|
1 ampoule / 8h
|
.
|
Sublingual : 1 à 2
cp toutes les 8h à 12h.
|
Surveillance des
paramètres ventilatoires.
|
Diminuer les doses
de 50% chez le sujet âgé, dénutri, en présence d’une hypoprotidémie.
|
23
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
NARCAN
|
amp (orange) 1ml =
0,4 mg = 400µg
|
NALOXONE
|
®
|
NARCAN néonatal
|
amp (bleue) 1ml =
0,04mg = 40µg
|
®
|
MODE D’ACTION :
|
Antagoniste pur,
spécifique et compétitif des opiacés
|
par
|
occupation des
sites récepteurs mu, kappa et sigma. Absence d’effet agoniste. Antagoniste
des
|
effets dépresseurs
des opiacés (réduction du myosis témoignant de l’action du produit, de la
|
dépression
respiratoire et de l’état comateux), mais sans effet sur certains de leurs
effets
|
stimulants
(excitation et convulsions).
|
PHARMACOCINETIQUE
:
|
Voie IV : délai 30
à 120 secondes, durée totale 45 à 70 mn.
|
IM : délai 3 mn,
durée totale 2h30 à 3h.
|
Demie-vie : 45 à
90 mn.
|
Métabolisme
hépatique (glycuronoconjugaison), élimination des métabolites par voie
urinaire.
|
INDICATIONS :
|
Dépression
respiratoire induite par les morphiniques
|
.
|
CONTRE-INDICATIONS
:
|
Hypersensibilité
connue à la naloxone.
|
EFFETS
INDESIRABLES :
|
Nausées,
vomissements à fortes doses.
|
Réapparition de la
douleur si la naloxone est injectée en quantité excessive ou trop
|
rapidement.
|
MODALITES
D’ADMINISTRATION :
|
Diluer une ampoule
de naloxone 1ml = 0,4 mg jusqu’à 10 ml avec du sérum
|
physiologique,
injecter en IV, ml par ml
|
jusqu’à l’obtention
d’une
|
fréquence
respiratoire > 12/mn
|
.
|
En cas d’extrême
urgence, injecter d’emblée ½ ampoule soit 0,2 mg, mais une
|
dose excessive
entraîne la réapparition foudroyante de la douleur.
|
En l’absence de
voie d’abord veineuse, on peut l’injecter par voie SC ou IM.
|
24
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
POSOLOGIE MOYENNE
DES
|
TABLEAU N°3 :
|
PRINCIPAUX
ANALGESIQUES
|
ANTALGIQUES DE
PALIER I
|
DCI
|
Spécialités
|
Présentation
|
Posologie
|
Paracétamol
|
gélule 500mg
|
DAFALGAN
|
®
|
sup 600mg
|
sac, sup 100, 150,
200, 300mg
|
DOLIPRANE
|
®
|
susp buvable
graduée
|
PO
|
cp séc, eff, gel,
sac 500mg
|
cp eff, sup 1000mg
|
E. 15mg/kg/6h
|
sac, sup 80, 150,
250 mg
|
EFFERALGAN
|
®
|
susp buvable
graduée
|
A. 1000mg/6h
|
cp séc, eff 500mg
|
cp séc, eff 1000mg
|
cp séc, eff, gel,
sac 500mg
|
PARACETAMOL
|
®
|
flacon 100ml =
|
IVL 15 mn
|
PERFALGAN
|
®
|
E >33kg :
15mg/kg/6h
|
A. 1g/6h
|
Propacétamol
|
flacon 1000mg +
5ml solvant
|
IVL 15 mn
|
PRO-DAFALGAN
|
®
|
ou 2000mg + 10 ml
solvant
|
E. 30mg/kg/6h
|
A. 2000mg/6h
|
25
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
DCI
|
Spécialités
|
Présentation
|
Posologie
|
Kétoprofène
|
flacon 100mg pour
perfusion
|
IVL 20 mn 100mg
|
PROFENID
|
®
|
x 1 à 3 / j
|
amp 100 mg
|
IM 100mg x 1 à 2 /
j
|
PROFENID IM
|
®
|
gélule 50mg, cp,
sup 100mg
|
150 à 300mg/j en 2
à 3
|
PROFENID
|
®
|
prises
|
cp séc 150mg
|
150mg x 1 à 2 / j
|
BI-PROFENID
|
®
|
Acide
|
gélule 250 mg
|
A. 1 à 2 gel x 3 /
j
|
NIFLURIL
|
®
|
niflumique
|
sup 700 mg
|
1 sup x 2 / j
|
sup enfants 400 mg
|
E de 6 à 30 mois ½
sup x
|
2/j ; de 30 mois à
13 ans
|
1 sup/10kg/j max
3/j
|
sac 250,
500mg cp 275, 550mg
|
Naproxène
|
APRANAX
|
A. 250 à 550mg x
2/j
|
®
|
cp 250, 500mg
|
E >25kg 5mg/kg
x 2/j
|
NAPROZINE
|
®
|
Acide
|
cp séc 100, 200 mg
délitables
|
A. 100 à 200mg x
3/j
|
SURGAM
|
®
|
tiaprofénique
|
E>20kg
10mg/kg/j en 3 x
|
Piroxicam
|
gélule 10mg
|
10 à 30mg x 1/j
|
FELDENE
|
®
|
gélule, cp disp,
sac 20mg
|
amp 20mg
|
IM 20 à 40mg/j
|
Diclofénac
|
cp 25, 50mg
|
75 à 150mg/j en 2
à 3 x
|
VOLTARENE
|
®
|
amp 75mg
|
1 amp/j
|
cp LP 75, 100mg
|
75 à 150mg/j en 1
à 2 x
|
VOLTARENE LP
|
®
|
Célécoxib
|
gélule 100, 200mg
|
200mg/j en 1 à 2 x
puis si
|
CELEBREX
|
®
|
besoin 200mg x 2/j
|
Rofécoxib
|
cp 12,5 ou 25 mg
|
12,5mg/j en 1 x
puis si
|
VIOXX
|
®
|
susp buvable 12,5
ou 25mg/5ml
|
besoin 25mg/j en 1
x
|
Néfopam
|
amp 2ml = 20mg
|
IVL 5mn ou perf ou
IM
|
ACUPAN
|
®
|
20 mg / 4 à 6 h
|
(max 120mg /j)
|
26
|
Référentiel ADAAM
- Site ALRF : www.alrf.asso.fr et www.alrf.fr
|
ANTALGIQUES DE
PALIER II : OPIOIDES FAIBLES
|
DCI
|
Spécialités
|
Présentation
|
Posologie
|
Codéine +
|
cp séc 20mg
|
1 à 2cp x 1 à 3/j
|
CODOLIPRANE
|
®
|
+ paracétamol
400mg
|
Paracétamol
|
même dosage
|
E > 6ans
3mg/kg/j en 4 à
|
Enfant
|
6 prises (max
6cp/j)
|
cp 30mg
|
1 à 2cp x 1 à 3/j8rd
DAFALGAN
|
+ paracétamol
500mg
|
CODEINE
|
®
|
cp séc eff 30mg
|
1 à 2cp x 1 à 3/j
|
EFFERALGAN
|
+ paracétamol
|
500mg
|
CODEINE
|
®
|
KLIPAL
|
®
|
cp séc 50mg
|
1cp x 1 à 4/j
|
+ paracétamol
600mg
|
Codéine
|
Sirop 1mg/ml
|
E >1 an 2 à
4mg/kg/j
|
CODENFAN
|
®
|
en 4 à 6 prises
|
Dextropropo-
|
DI-ANTALVIC
|
®
|
xyphène +
|
DIALGIREX
|
®
|
gélule 30mg
|
2 gel x 3/j
|
+ paracétamol 400mg
|
Paracétamol
|
DIOALGO
|
®
|
STAREM
|
®
|
A et E >12ans
|
Tramadol
|
CONTRAMAL
|
gélule 50mg
|
®
|
50 à 100mg / 4 à 6 h
|
cp ou gélule LP 100, 150 ou
|
TOPALGIC
|
®
|
(max 400mg/j)
|
200mg
|
TRAMADOL
|
®
|
LP : 100 à 200mg / 12 h
|
IVL 2-3mn
|
CONTRAMAL
|
®
|
amp 2ml = 100mg
|
50 à 100mg puis si
|
TOPALGIC
|
|inse|rtlch
|
besoin 50mg/10 à
20mn
0582506
|
Mon nom est aspirateur, ma fille de 18 ans, Tricia a été diagnostiquée d'herpès il y a 3 ans. depuis lors, nous allons d'un hôpital à l'autre. Nous avons essayé toutes sortes de pilules, mais tous les efforts pour se débarrasser du virus étaient vains. Les cloques ont réapparu après quelques mois. Ma fille utilisait des comprimés d'acyclovir 200 mg. 2 comprimés toutes les 6 heures et crème de fusitine 15 grammes. et H5 POT. Le permanganate avec de l'eau doit être appliqué 2 fois par jour mais tous ne montrent toujours aucun résultat. J'étais donc sur Internet il y a quelques mois, à la recherche de tout autre moyen de sauver mon enfant unique. à ce moment-là, je suis tombé sur un commentaire sur le traitement à base de plantes dr imoloa et j'ai décidé de l'essayer. Je l'ai contacté et il a préparé des herbes et me les a envoyées avec des directives sur la façon d'utiliser les herbes via le service de messagerie DHL. ma fille l'a utilisé comme dirigé dr imoloa et en moins de 14 jours, ma fille a retrouvé sa santé .. Vous devez contacter le Dr imoloa aujourd'hui directement sur son adresse e-mail pour tout type de problème de santé; lupus, ulcère de la bouche, cancer de la bouche, douleurs corporelles, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / sida, maladie de Huntington, acné au dos, insuffisance rénale chronique, maladie addison, douleur chronique, maladie de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, inflammatoire Maladie intestinale, mycose des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, mélanome malin, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkison, cancer vaginal, épilepsie Troubles anxieux, maladies auto-immunes, maux de dos, entorse dorsale, trouble bipolaire, tumeur cérébrale, maligne, bruxisme, boulimie, maladie du disque cervical, maladies cardiovasculaires, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme , Médiateur auto-immun inflammatoire arthrite. maladie rénale chronique, maladie articulaire inflammatoire, impuissance, spectre d'alcool féta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin. et beaucoup plus; contactez-le sur email- drimolaherbalmademedicine@gmail.com./ également sur whatssap- + 2347081986098.
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